Qu’on se le dise, il existe beaucoup de stratégies différentes lorsque l’on parle de référencement naturel, et encore plus lorsqu’il s’agit d’accroître le nombre de visiteurs sur son site. Si en plus vous ciblez un public réparti dans différents pays, vous aurez de quoi vous amuser.
Devenir global dans son approche du web, en d’autres termes travailler le plus de langues possible, est une stratégie merveilleuse pour augmenter sa visibilité dans les moteurs de recherche. Mais cela peut aussi devenir un cauchemar_._
Profitons de l’expérience que nous sommes en train d’acquérir avec notre nouveau site 100% WordPress affiliation, sur les thèmes pro WordPress et les Plugins pro WordPress, car ce site est multilingue, et ce grâce à WPML. Soit dit en passant, WPML est un exemple plugin WordPress multilingue.
Découvrons 9 exemples de ce qu’il ne faut pas faire si l’on ne souhaite pas saborder sa stratégie de référencement multilingue. Si vous souhaitez pousser plus loin, lisez cet article sur le référencement WordPress.
1 - Traduire tout son contenu grâce à Google Translate
Vous voulez faire passer votre entreprise pour une idiote aux yeux de vos internautes étrangers et ainsi éroder votre image à l’international ? Rien de plus simple, prenez tout votre contenu, faites en un copier-coller sur Google Translate et récupérez le résultat pour vous en servir dans la version localisée de votre site. Vous serez certain d’arriver à vos objectifs, car votre site sonnera faux, pire, il se pourrait que cela se transforme en non sens. Si vous voulez avoir un site traduit dans différentes langues, pas de secret, il va falloir passer par quelqu’un qui maîtrise l’écrit, voire passer par un traducteur professionnel. N’hésitez pas à nous contacter pour cela, notre équipe vous attends.
2 - Ne pas faire de traduction par peur du contenu dupliqué
Prenons un exemple simple à comprendre. Je suis une agence web française et je souhaite toucher le public belge, car après tout, cela n’est pas bien loin. Pour bien faire les choses, je devrais ouvrir un nouveau site en .be, mais voila, je ne vais pas le faire car je pense que je vais ainsi créer du contenu dupliqué pour Google, après tout, il ne s’agira que d’une simple copie. Et le contenu dupliqué, on le sait tous, c’est le mal.
Ce raisonnement n’est pas erroné en soi, mais ne prend pas en considération l’apparition de la balise canonical qui nous permet de dire où se situe le véritable contenu. En utilisant cette balise à bon escient, il n’y a plus de raison de ne pas ouvrir un site dans la même langue, mais optimisé pour un autre pays.
Pour ceux qui se poseraient la question, une traduction ne sera jamais perçue comme du contenu dupliqué par Google.
3 - Négliger Google Webmaster Tools
Pour beaucoup, soumettre un sitemap pour un site unilingue et multilingue, c’est la même chose, il suffit de donner un lien à Google et il se débrouillera bien. Il en va de soi que si on pouvait lui prémâcher le travail, Google en serait bien heureux. Pour ce faire, rien de plus simple, faites un sitemap par langue présente sur le même site.
4 - Croire qu’une liste de mot suffit pour cibler tous les pays
Vous avez fait une liste de mots qui, vous pensez, sera parfaite pour atteindre votre cœur de marché. Mieux, vous pensez qu’il vous suffira de traduire cette liste pour parvenir à toucher l’intégralité de votre cible internationale.
Il en va sans dire que cela n’est vraiment pas une bonne idée. En effet, un mot clé peut avoir des effets totalement différents en fonction du pays que vous ciblez. Pour ne pas vous rater, il va falloir passer un petit moment à identifier les mots clés porteurs du pays en question, ce qui vous permettra d’optimiser vos pages pour le référencement, dans chaque pays. Rappelez-vous que même une traduction parfaite ne sera pas une solution efficace, utilisez des outils comme Google Keyword Tools pour vous aider à trouver les mots clés porteurs pays par pays.
5 - Cacher les versions localisées de votre site
Pourquoi mettre en avant les versions localisées de mon site ? Après tout, nous avons mis en place tout ce qu’il fallait pour être sur que le visiteur arrivera bien sur la version correspondant à sa langue.
Si l’on pense cela, c’est sûrement que l’on a mis en place un système de redirection de l’internaute, soit en fonction de langue système, soit en fonction de sa géolocalisation. Mais quid de ceux voyageant, utilisant un ordinateur dans un cyber-café, ou simplement ceux ayant une langue système différente de leur langue naturelle ? Pour toutes ces raisons, et bien d’autres, il ne faut pas hésiter à bien indiquer à vos visiteurs que des versions localisées de votre site existent. Pour que cela reste discret, il est communément admis de trouver les liens pour les versions localisées en pied de page de votre site, articles et pages.
6 - Faire du multilingue sur une seule et même page
À quoi bon s’embêter à faire différentes versions de son site, il suffit de mettre la traduction en dessous du contenu original. Après tout, cela permettra aux internautes étrangers de voir que nous nous soucions d’eux aussi.
Voilà certainement un des pires raisonnements à tenir car cela vous pénalisera aussi bien d’un point de vue internaute que d’un point de vue référencement naturel. Tout le monde s’y perdra et à la fin, vous n’y gagnerez rien. Pire, vous pourriez voir votre référencement chuter pour la version originale.
Ne jamais mélanger différentes langues sur la même page.
7 - Concentrer sa stratégie de liens sur un seul domaine / langue
Si j’arrive à bien placer mon site sur une langue, en termes de backlink, alors j’aurais fait le plus gros du travail. Si Google me reconnaît bien dans une langue, pourquoi cela en serait-il autrement pour les autres langues ? Pas besoin de fatiguer à travailler le backlinking sur toutes les langues / versions de notre site.
Cela serait parfait que Google prenne en compte vos backlinks pour toutes les versions de votre site. En fait, cela ne serait parfait que pour vous, pas pour vos visiteurs. En effet, les backlinks sont une des manières que Google a pour jauger de la pertinence de votre site. Rien n’indique intrinsèquement qu’un site qui soit pertinent dans une langue, le soit tout autant dans une version localisée. Google prendrait donc le risque de fournir des liens de mauvaise qualité. Si l’on se dit que tout le business modèle de Google repose sur la pertinence, on comprendra que travailler ses backlinks dans chaque langue est important, voir primordial.
8 - Tirer des conclusions culturelles hâtives
L’esthétisme, la couleur, et la disposition des éléments ont été étudiés pour véhiculer parfaitement l’image de notre entreprise et de son secteur d’activité. Je suis certain que le message passera parfaitement Quelle que soit la culture de mon internaute.
Je ne prendrais qu’un seul exemple pour vous prouver que les codes sont propres à la culture de votre internaute. Si je vous demande quelle est la couleur à porter pour un mariage, vous me répondrez le blanc. Si je vous demande la couleur à porter pour un enterrement, vous me répondrez le noir. Mais avant de me répondre une couleur, il aurait fallu poser la question de l’origine géographique. Car si ce mariage ou cet enterrement ont lieu en Europe ou aux États-Unis pas de problème. Mais s’ils ont lieu en Asie, alors vous aurez tout faux. Ne pensez pas que nos codes sont ceux des autres.
9 - Ne pas tenir compte des compétiteurs locaux
Lorsqu’on se lance dans la compétition mondiale, on pense tout de suite qu’on va avoir affaire aux autres multinationales, et qu’il faut se focaliser sur elles pour y arriver. Mais se lancer sur le marché international, c’est avant tout se confronter à des acteurs locaux, parfois très bien implantés dans leur langue. Ces compétiteurs de niches sont souvent difficiles à déloger et prévoir une stratégie offensive n’est pas de trop si l’on souhaite percer dans les moteurs de recherche.
Source : Hubspot