Au mois de juin 2011, Kookaï a connu des déboires sur sa page Facebook. Nous nous en faisions l’écho sur ce blog en décortiquant les 7 erreurs de communications que Kookaï avait fait à ce moment-là.
Le but de cet article n’est pas tant de voir comment s’est démêlée cette affaire pour Kookaï sur sa page Facebook, mais plutôt de voir que si vous ne vous occupez pas de votre communication sur le web, quelqu’un d’autre le fera pour vous. Le quelqu’un d’autre pour le coup, c’est nous. Alors étudions un peu les répercutions qu’un simple billet sur un blog modeste peut avoir comme impact face à une marque tel Kookaï.
Pourquoi notre billet a-t-il pris ?
Facile, Kookaï nous a laissé tout loisir de communiquer à sa place, et nous avons été les premiers à dégainer traitant le sujet sous un angle critique et surtout pas politique. Mieux, nous n’avons pas hésité à nous faire remarquer sur la page Facebook de Kookaï pour ensuite poster un lien expliquant les erreurs que Kookaï était en train de commettre.
Et parce qu’être un peu redondant n’a jamais tué personne, nous avons republié un lien en réponse à un commentaire.
Et cela a plutôt bien fonctionné.
Deux facteurs sont venus renforcer la visibilité de ce billet, le fait que seulement 55 commentaires aient été postés sur la dernière prise de parole de Kookaï, et le fait que Kookaï n’ait rien dit pendant deux mois ; autant dire une éternité en temps internet. Kookaï aurait-il décidé de laisser passer les vacances pour recommencer comme si de rien n’était. La mer aura certainement lavé les cerveaux se sera-t-on peut-être dit.
Pendant tout ce temps, ce billet a été le communiqué qui permettait à chacun de comprendre ce qui se passait sur cette page.
Les Conséquences pour Kookaï
Alors oui, nous ne sommes pas encore dans la cour des blogs les plus visités sur le web, mais justement, quels dommages peu causer un blog tournant autours des 10 000 visites mensuelles lorsqu’on s’appelle Kookaï ? Les dommages que peut causer ce type d’article sont à mes yeux limités à quatre niveaux :
- Pendant le temps où vous ne communiquez pas, cette page deviendra un peu la page du moment sur vous. Mais bon, je vais confiance à ceux qui ont été consom-acteurs pendant cette période pour redevenir rapidement des con-somateurs. Les dommages sont vraiment très limités pour votre image, une fois l’événement passé. Ça fait tâche, mais la lessive du marketing sait détacher presque toutes les situations : )
- La reprise par les autres blogs. En effet, écrire un article qui prend, c’est s’assurer de voir le même sujet apparaître sur d’autres blogs, propageant ainsi un peu plus la nouvelle d’une situation laissée à l’abandon.
- Le placement de cet article en bonne position sur des mots clés de la marque. Et c’est bien là que se pose le vrai problème. Si vous recherchez Kookaï ou Kookaï Facebook sur Google, vous pourrez constater que cette histoire leur colle toujours à la peau, 7 mois plus tard.
- Le fait qu’un article fasse ressortir le squelette du placard pour traiter du sujet bien des mois plus tard.
On peut donc constater qu’un simple blog peut très vite venir polluer les résultats de Google comme une marée noire resurgissant sous le sable. À nos yeux, le vrai problème dans ce type de situation est celle d’un point de vue référencement, car le référencement naturel, quand c’est bien fait, ça dure. Que cela soit positif pour vous ou non.
Mais concrètement, y-a-t-il un véritable impact sur les visites chez Kookaï ? Certainement pas au vu du nombre de visites que nous recevons sur ce terme (mais nous en recevons tous les jours, l’article sur Kookaï s’inscrivant dans nos articles longues traînes). Voici un petit graphique des visites depuis le départ :
Mais là où cela fait mal, serait plutôt d’ordre inconscient. Comme nous l’avons vu un peu plus haut, certaines requêtes sur Kookaï nous placent au dessus de la ligne de flottaison, rappelant à ceux recherchant Kookaï ce qui s’est passé 7 mois plus tôt. Et là, ça touche un bien plus grand nombre de personnes.
Cela aurait-il pour effet de raviver les mémoires ? Seul le ou la responsable du site de Kookaï pourrait nous le dire. Quoi qu’il en soit, c’est une sacrée tâche qui à défaut d’être permanente, risque de rester un moment.
Comment Kookaï pourrait sortir de cette situation ?
Pour se refaire un référencement plus blanc que blanc, Kookaï pourrait contacter chaque propriétaire de blog et le soudoyer ; )
Plus sérieusement, 7 mois après, mis à part noyer le poisson, il n’y a pas trop de solution. Comment faire pour noyer le poisson ? Un jeu concours sur la page Facebook serait une bonne solution. Pourquoi ? Pour que l’on parle positivement de votre page Facebook, avec du contenu récent. Il y aura fort à parier que cela aura pour effet de faire plonger les anciens résultats en page deux, voire en page 3, le début des limbes Googlesque. Enfin, si cela est bien mené. Si Monsieur ou Madame Kookaï passe par ici, n’hésitez pas à nous contacter pour arranger votre situation.
Conclusion
En définitive, Kookaï n’a pas fait faillite suite à notre billet et le (nouveau ?) community manager sur la page Facebook de Kookaï a réussi à noyer le poisson sous une tonne de messages. Mais voilà, rechercher le terme de Kookaï sur Google vous remonte maintenant des critiques négatives sur la marque. Alors même si cela ne concerne en rien la qualité des produits, c’est jamais bon pour les affaires de parler politique. Car il s’agit de ça finalement.
Alors, permettez-moi une conclusion récursive, si vous ne vous occupez pas de votre image sur le web, d’autres le feront pour vous. Et on n’est jamais mieux servi que par soi-même.